GRAFFITIUM
Épicentre du Multivers Spiktronien et Royaume des Pharaons des Murs
Vous avez franchi un nouveau portail dimensionnel.
Vous voici à nouveau au Musée Spiktri Street Art Universe, mais cette fois, quelque chose est différent. L’espace vacille un instant, puis vous réalisez que vous êtes déjà à l’étage du bâtiment 2, juste à l’entrée d’une salle énigmatique.
Vous marquez un temps d’arrêt. Comment êtes-vous arrivé là ?
Votre esprit dérive. J’étais en train de bouquiner… euh, non. Je parcourais l’Odyssey Spiktri… Ou peut-être que je visitais simplement le musée ? Merde, je sais plus. C’est confus.
Mais l’instant de flottement passe, et la scène qui s’étend devant vous vous happe brutalement.
Une salle immense s’ouvre, baignée d’une lumière qui semble pulser au rythme des œuvres qui la composent. Au fond, une pyramide imposante se dresse, son sommet avalé par l’ombre, tandis que sa surface vibre sous une fresque graffiti monumentale, fusion de hiéroglyphes, de tags et d’ondes lumineuses comme si le temps lui-même y avait laissé sa trace.
Au centre, un tapis gigantesque, étrange et hypnotique, s’étale comme une offrande.
Et là, allongée au cœur de cet univers surréaliste, une momie. Mais pas n’importe laquelle. Son corps est enveloppé d’un ruban de tissu imbibé de peinture, des coulures fluorescentes dégoulinant de ses bandelettes comme si elles suintaient d’un autre monde. Autour d’elle, des bouteilles de gaz taguées gisent çà et là, prêtes à cracher leur dernière inspiration, tandis que des carapaces de tortues, posées comme des artefacts oubliés, ajoutent à l’étrange chaos de la scène.
Sur les côtés, des cubes en bois supportent des sculptures improbables : des bustes de béton fusionnés à des bombes de peinture, témoins silencieux d’un art en perpétuelle mutation.
Et au bout du tapis, une silhouette trône sur un fauteuil. Une présence énigmatique, figée dans une posture théâtrale, comme un dieu urbain observant son royaume. À ses côtés, deux scarabées façonnés en matériaux recyclés, bêtes hybrides, sentinelles muettes du sanctuaire.
Puis, quelque chose attire votre regard.
Derrière une vitrine illuminée, un scarabée doré repose sur son socle. Son carapace gravée de symboles égyptiens scintille sous la lumière, mêlant mysticisme ancien et urbanisme sauvage. Des tags modernes recouvrent partiellement sa surface, comme une signature laissée par le temps et la main de l’artiste.
Devant lui, un cartel.
Vous vous approchez et, à voix basse, vous lisez :
"Le Scarabatrans est le moyen de locomotion principal sur la Planète 7 Graffitium. Chaque scarabée est unique, fusion de technologie quantique et d’art sacré, marqué de glyphes anciens et de tags modernes. Il traverse les vents solaires et les couloirs interdimensionnels, transportant les élus des Pharaons des Murs vers les cités suspendues d’Akenatrium."
Un silence.
Vous relevez lentement les yeux, scrutant le scarabée, puis la mise en scène improbable qui vous entoure.
Un léger rictus aux lèvres, vous soufflez :
"Il est fumé, l’artiste… gravvv."
Merde… J’ai lu le texte.
Oh non. Oooooh non.
Qu’est-ce qui va m’arriver encore ?
Je vais être aspiré par un vortex ? Transformer en punk enragé, hurlant des slogans dans une dimension parallèle ?
Non, non… Je sais. Un truc plus simple.
Je vois la scène. Mon corps… va se dissoudre. En milliers de petites bulles de gaz. Et… et…
Merde.
Ce que je pense… se réalise.
Bordel.
Ma peau se liquéfie, se fragmente en sphères translucides flottantes, comme si chaque particule de mon être était en train de s’évaporer sous l’effet d’une hallucination cosmique.
Puis j’entends un bruit.
Un battement d’ailes.
Non… pas juste un. Des centaines, un vrombissement, une résonance étrange, vibrante.
Ça y est.
J’aperçois quelque chose devant moi. Un tunnel, un gouffre mouvant, une spirale d’air irisé qui m’aspire inexorablement.
Je flotte.
J’essaie de me toucher les yeux, mais mes mains… existent-elles encore ?
Non. Non. C’est pas possible.
Ils doivent vaporiser des trucs dans ce musée.
Des trucs très, très puissants.
Rebrousser Chemin ?
Ça s’est arrêté. Plus de vortex, plus de bulles. Juste un silence profond.
Je regarde autour de moi. Un désert immense. Des dunes à perte de vue, mais le sable est étrange… Des brisures de nacre ultrafines, scintillant sous la lumière comme une mer d’étoiles broyées.
Je baisse les yeux vers mes mains. Oh-oh. Fini les bulles, mais des textes anciens apparaissent sur ma peau. Ils s’animent légèrement, comme gravés par une encre invisible. C’est dingue. J’arrive à les lire.
"Akenatrium, ton guide. Tu le protégeras et le vénéreras." Un nom bizarre. J’en lis un autre. "Kanibal Spray Voodoors." C’est quoi ce délire ?
Stop. Je me calme. J’inspire, j’expire, et je lève les yeux.
Sept soleils. Suspendus dans un ciel bleu turquoise irréel, sans nuages. Mais il y a autre chose… Le ciel n’est pas statique. Il ondule, comme une peinture qui se mélange encore, des filaments de couleurs s’étirant et se déformant sous une force invisible.
C’est liquide. Comme si l’univers entier était encore en train de se créer sous mes yeux.
J’attends… rien. Pas un bruit.
Le silence est total, figé dans cette immensité nacrée. Puis, au loin, quelque chose bouge.
Des bulles. Géantes. Elles avancent très vite dans ma direction, glissant à travers le désert comme des orbes translucides vivantes.
Je sens mon cœur battre plus fort. J’hésite… Est-ce que je leur fais signe ? Est-ce que je me cache ?
Trop tard. Ils m’ont vu. Les formes s’approchent, les contours se précisent.
Je peux enfin voir ce qu’il y a à l’intérieur…
Des silhouettes. Des personnages… mais pas à pied. Ils chevauchent.
Non, non, non… Pas possible.
Des scarabées rhinocéros. En lévitation.
Chaque cavalier flotte dans sa bulle, en parfaite harmonie avec sa monture. Leurs scarabées massifs avancent sans toucher le sol, leurs carapaces métalliques reflétant la lumière des sept soleils comme des vaisseaux vivants.
Ohhh la dinguerie.
Quand je vais raconter ça à mes potes…
Euh. Non. Peut-être pas.
Sinon, ils vont m’envoyer consulter.
Située au cœur du multivers spiktronien, la Planète 7 Graffitium brille d'une luminosité enchanteresse grâce à ses sept soleils qui peignent le ciel d'une palette de couleurs éclatantes. Dans ce royaume d'une beauté cosmique inégalée, la dynastie des Pharaons des Murs règne en maître absolu, sous la direction éclairée d'Akenatrium. Le monarque suprême et le gardien du savoir quantique, Suprakantik, orchestrent ensemble une symphonie harmonieuse d'art, de science et de mysticisme.
Akenatrium : Le Monarque Suprême des Pharaons des Murs
Akenatrium, pharaon de renom, exerce sa souveraineté sur la Planète 7 Graffitium avec une sagesse et une créativité dignes des rois légendaires. Les sept soleils qui inondent la planète semblent refléter son esprit brillant et sa vision audacieuse. Tel un artiste cosmique, il transforme les murs et les surfaces en toiles monumentales, racontant des histoires mystiques et des connaissances profondes à travers les langages de l'art et du graffiti.
Suprakantik : Artiste et Gardien des Secrets Quantiques
Suprakantik, à la fois artiste et gardien du savoir quantique, possède une compréhension intime des mystères de la physique quantique. Ses compétences transcendent les frontières de la réalité conventionnelle, lui permettant de manipuler les pigments d'une manière véritablement extraordinaire. Chaque coup de pinceau est une manifestation visuelle de concepts quantiques complexes, où la réalité tangible fusionne avec l'invisible.
Grâce à sa maîtrise unique de la physique quantique, les œuvres de Suprakantik réagissent aux vibrations énergétiques de l'environnement et à la conscience de l'observateur. Chaque regard jeté sur ses créations déclenche un dialogue entre l'œuvre, l'observateur et l'univers quantique, créant une expérience sensorielle et spirituelle inoubliable.
Cité Principale "Kantikorart" : Oasis de Couleurs et de Mysticisme
Au cœur de cette planète unique, la cité principale, "Kantikorart", émerge comme une oasis colorée au milieu d'un désert de sable chatoyant. Les nombreux palais qui s'élèvent dans cette cité sont entourés de lacs aux teintes variées, chacun émettant une énergie mystique qui défie les lois physiques connues. Ces propriétés magiques créent une ambiance où le mysticisme quantique et l'art se mêlent pour engendrer des expériences spirituelles transcendantales.
Planète 7 Graffitium reste un joyau unique dans le multivers spiktronien, une réalité où la beauté artistique, la compréhension scientifique et la profondeur spirituelle s'entrelacent de manière enchanteresse. La dynastie des Pharaons des Murs, dirigée par Akenatrium et guidée par le génie créatif de Suprakantik, continue d'inspirer l'imagination et d'explorer les frontières de la réalité et de la conscience.